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Bernard Forthomme

Philosophe
Publications récentes

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Séismes et citronniers. Autobiographiques III

Après les relations tendues de la liberté avec elle-même, après les frictions entre la liberté et les savoirs, ce troisième volet des Autobiographiques est consacré à la tension entre la liberté et les turbulences, aux spasmes, aux secousses, aux perturbations, aux commotions, aux soubresauts, aux troubles, aux ravissements, aux épreuves ! Cet ouvrage comporte deux mouvements majeurs.
Le premier offre une suite de récits autonomes qui forment une série de nœuds ― le cours d’une vie. Le mouvement suivant s’attache à esquisser une manière de pathographie du signataire et, à travers elle, à dégager une structure anthropo-théologique de cette puissance singulière : la « folie».

Archipel des savoirs. Autobiographiques II

Il s’agit ici de s’aventurer sur la mer principale de la connaissance parsemée d’îles, des savoirs les plus bigarrés. Ce verbe naissant avec soi recèle ses nécessités que la liberté ne connaît point, mais s’entend aussi recueillement, calcul, choix et soin. Or il n’y a pas de choix sans la liberté, et celle-ci se trouve accomplie dans le soin qu’elle prend de tout ce qu’elle recueille, de la réalité où elle se détermine et dont elle s’émancipe en renouvelant les astreintes dès lors qu’elle les mobilise. C’est à cette conversation entre le soin logique ou verbal, la liberté et les contraintes naturelles ou sociales, qu’est consacré ce second volume des Autobiographiques, où chacun est invité à surprendre la naissance et certains rebonds de croissance des sciences les plus variées, y compris les savoirs rusés de la vie quotidienne pour alléger les devoirs, les servitudes de l’imaginaire comme celles des pouvoirs ; les savoirs des agnostiques, des artistes et des artisans, des gastronomes, mais aussi des agnosiques, des “fous”, des forains ou des vagabonds... Savoirs qui parsèment les marées ou les secousses d’une existence singulière : ces grands mouvements de soins ou d’insouciances logiques, volontiers irascibles et érotiques.

La rivière et la vigne - Autobiographique I

Ce volume d’ouverture sera celui des relations tumultueuses entre la
liberté et ses différentes déterminations dont une série de récits indépendants s’essaie, en un premier mouvement, à dessiner une constellation. Configurations narratives d’une existence articulant la sensibilité d’un simple quelqu’un exposé au risque incessant du quelconque, mais qui cherche la souveraineté d’une personne avec les percées hardies qu’elle appelle, la franche inventivité qui l’inspire du sein même des astreintes, et dont la voix porte au travers des masques mais pas sans eux. Le second mouvement retient douze styles et personnalités nommées « philosophes » au sens large, différentes factures de pensée et de personne qui les portent ou leur prêtent une certaine allure, mais qui marquèrent étroitement la formation première du signataire, comme autant de mois d’une année parabolique et de messagers d’une libre recherche de la vérité. L’heure des héritages y sonne particulièrement fort. C’est aussi le temps de la croisée des chemins, des raisons à éprouver, préférer et choisir, des décisions à saisir ou à délaisser. Il ne s’agit pas de déconstruire les divers conditionnements dont la volonté est sujette par incapacité de trancher. Il s’agit de scruter ses escortes d’étreintes ou son cortège d’élections, dans un désordre qui s’allie à la liberté inspiratrice de cieux nouveaux, d’une terre nouvelle, avec force et humanité.

La rivière et la vigne - Autobiographiques I Paris, Editions Orizons, mars 2023, 350 pages

Balzac - La correspondance Amoureuse

Les correspondances amoureuses de Balzac offrent à cet ouvrage l’occasion de s’interroger sur les origines de la correspondance et de la lettre d’amour, l’émergence tardive des lettres d’amour non-fictives entre un homme et une femme — dans l’Antiquité gréco-romaine, la littérature patristique chrétienne, la période médiévale latine et française, plus tardive encore dans les grandes cultures indienne, chinoise ou japonaise —, mais encore sur la nature et les métamorphoses de la correspondance en général, des correspondances analogiques, spirituelles et amoureuses en particulier, y compris en poésie, en peinture, au cinéma ou dans les bandes dessinées, voire sous forme numérique. Naturellement, une attention toute particulière est accordée tout au long à l’immense correspondance de Balzac avec la comtesse ukrainienne de souche polonaise, Mme Hańska, à ses recoupements mais aussi ses dissidences avec La Comédie humaine en totalité, jointe aux oeuvres diverses, et pas seulement avec ses rares romans à lettres. De nombreux extraits des lettres d’amour de Diderot, Stendhal, Hugo, Dumas ou Flaubert viennent diversifier le spectre et enluminer l’ensemble. L’ultime mouvement de ce livre est consacré à la correspondance amoureuse entretenue par Ève de Balzac peu de mois après la mort du grand écrivain, levant ainsi un autre coin du voile sur celle dont la correspondance avec le romancier fut détruite, celle qui fut son dernier amour simultanément construit et strangulatoire.

Volée de flèches

Ce dernier ouvrage assemble des récits plus ou moins courts ou plus ou moins longs ; ensemble, ils témoignent de son savoir-faire romanesque. Forthomme est le créateur d'une geste qui, de ce côté, a nom « érudition », de l'autre, celui d' « affabulation » ; il nous promène et nous élève, attestant, par son métier d'esthète, le rôle essentiel des bâtisseurs de l'esprit : dire l'homme. Pensée ou fiction - le philosophe est notre guide, le conteur notre complice.

Aussi soudaine fut sa colère, aussi étonnante fut sa joie ! Des verts lézards, ces immondes reptiles, il ne perçut subitement que le plaisir de vivre, d’écouter le soleil, leur verdoyante ivresse de lumière. Ce frétillement de vitalité, ce zèle viride contenu dans l’assurance paresseuse de soi, lui évoqua les premières aubes d’un monde endurable, apaisant la colère des étoiles et l’irascibilité des tornades sidérales.
Il consentit à ce frisson, à un tel spasme, avant d’en reconnaître la portée. La résistance des lézards sécables, leur héroïsme d’officiers des premiers mondes, voilà qui le charmait. En ce midi romain suffocant et sablonneux, ces modestes sauriens lui offraient quelque chose qui tient, une ténacité récusant vertement les artifices et les volées de missiles incapables d’appuyer un relèvement durable...

Recueillements aventureux

Union de la rivière et de la vigne
Du torrent caillouteux et du vin lisse
Emportant les aspérités de l’histoire
Les redoutes vicieuses, les aspics
Ouvrant les cieux au pillage
Aux oraisons rapaces
Happant en plein vol les silences précieux
Les êtres véloces autant que les féroces
Les prières de haut vol aux serres acérées
S’enfoncent dans leurs proies d’azur
Jusqu’aux ruées intimes de leurs aîtres

Les riches heures du Commissaire Schmitz

Rien ne réjouissait autant l’œil dévoué de Charles Schmitz que de surprendre les remous voluptueux qui abondaient à chaque mouvement d’Ève, là où le thorax des hommes se montre si rigide et parfois implacable, là où leurs hanches refusent de s’arrondir. Un jour, il se rapprocha d’elle plus que de coutume ; elle ne recula point ; déjà la nuit se préparait à les envelopper de son manteau et la lune à leur servir de broche ; il était temps de rentrer…

 

"Voici un roman au sens complet qu'on donne à cette qualification. L'aventure est celle d'un commissaire à Liège ; il ne s'agit pas seulement d'elle. Comme le souffle de l'écrivain y est constamment présent, qu'il y file une ironie légère avec un goût du portrait à la fois précis et exquis, en narrant des drames et des amours, le lecteur, à la dernière page de ce fort volume, qui l'a conduit à traverser un siècle vertigineux, en sort avec le bonheur d'avoir passé un beau et même un grand moment romanesque selon le savoir-faire des narrateurs européens fameux, récents et anciens."

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Traduction intégrale en langue polonaise de  la "Pensée franciscaine. Un seuil de la modernité"

Myśl franciszkańska

Już 29 listopada 2021 r., w święto Wszystkich Świętych Zakonu Serafickiego, na rynku wydawniczym nakładem wydawnictwa Bratni Zew ukaże się wyjątkowa pozycja. „Myśl franciszkańska” Bernarda Forthomme’a to lektura dla każdego, kto chce w praktyce korzystać z doświadczeń św. Franciszka i jego naśladowców.

 

W książce Forthomme’a czytelnik znajdzie dużo więcej niż tylko muzealny przewodnik po zakamarkach historii myśli zrodzonej z doświadczenia św. Franciszka i jego braci. Jej autorowi udało się nie tylko pokazać, że istnieje pewien styl myślenia i działania charakterystyczny dla franciszkanizmu, ale że ten styl wywarł wpływ na wiele elementów nowoczesności. Ukazanie kreatywnej mocy kultury franciszkańskiej jest niebywałym atutem prezentowanej tu historii. Książka uczy umiejętności wiązania często trudnych i złożonych idei z przeszłości z naszym własnym doświadczeniem. Jej lektura to niesamowita przygoda odkrywania bogatego świata idei, który stoi u podstaw naszej codzienności. W przypadku niniejszej publikacji nie tylko opowiadana historia jest fascynująca, ale i styl samego opowiadania wyjątkowy. Daleki od nudnych i sztampowych podręczników do historii idei, ujawnia poetycką nutę wrażliwości autora, zachęca do myślenia, uczy odwagi w kojarzeniu faktów, zapala do działania.

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Zapewne książka Forthomme’a nie jest łatwa, należy niemniej do tych książek, które warto czytać, właśnie dlatego, że nie są łatwe. To konieczna lektura nie tylko dla wielkiej i różnorodnej rodziny franciszkańskiej, ale dla każdego, kto chce lepiej zrozumieć nasz współczesny świat – pisze ks. prof. dr hab. Robert Woźniak, współredaktor serii, w której wydana została „Myśl franciszkańska”.

Bernard Forthomme – francuski filozof i teolog, doktor filozofii, literatury i teologii. Jest absolwentem École Pratique des Hautes Études i członkiem Komitetu Naukowego Szkoły Franciszkańskiej w Paryżu. Franciszkanizm to szczególny temat jego zainteresowań. Znaczną część swoich prac poświęcił również refleksji nad acedią i szaleństwem.

 

Seria Sapientia + to kolekcja monografii teologicznych, których celem jest powrót myślenia do szlachetnej tradycji związku między teorią i praktyką. Wychodzi ona naprzeciw wszystkim pragnącym kultywować sztukę myślenia całościowego, w którym prawda i czyn stanowią jedną nierozerwalną całość.

Mądrość (ḥåkmāh, sofia, sapientia) to jedna z podstawowych kategorii biblijnych, w których opisywana jest relacja między poznaną prawdą i codziennym życiem człowieka. Prawdziwa mądrość przychodzi do świata, gdy człowiek w samym centrum pustyni swojego życia zwraca się ku Bogu, ku Niemu podąża, w Nim dobrowolnie ustanawia ostateczną perspektywę swojego życia. Celem serii jest dopomóc, aby prawda rozbłysła w całym swoim splendorze zachęcającym do pracy, a jej najgłębsza intuicja opiera się na przeświadczeniu, że czyn powraca do myśli, a myśl do czynu, tylko wtedy, kiedy człowiek poszukuje Boga.

https://bratnizew.pl/mysl-franciszkanska,3,1141,3084

Des extraits de la traduction polonaise de cet ouvrage ont été lus à la Radio Niepokalanow, le 28 novembre 2021

Une soirée d'hivers en compagnie d'Emmanuel Levinas

Comment un jeune-homme s'oriente-t-il, à un moment donné de sa vie, depuis le profond jadis des premiers éveils de l'esprit, vers la philosophie et celle d'Emmanuel Lévinas en particulier ? C'est une telle question délicate que ce livre s'efforce d'aborder par des voies différenciées et qui recoupent d'autres urgences de la pensée — susceptibles d'interpeller la liberté de chacun et d'appuyer sa capacité de tenir bon face à la terreur. Il s'agit moins ici de déployer un système de pensée que de témoigner, après une longue relation philosophique, de l'exigence d'un style de vie déportée.

une soirée d hivers en compagnie d Emann

Vidéo de présentation de l'histoire de la pensée de Liège

https://youtu.be/avAPRUGoj2U

Histoire de la pensée de Liège tome I

 (IVe-XIe siècles), Paris, Orizons, 2018, 544 pages

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Histoire de la pensée de Liège tome III (XVIe - XVIIe siècles)
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Histoire de la pensée de Liège tome II

(XIIe - XVe siècles), Paris, Orizons, 2019, 737 pages

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Histoire de la pensée de Liège tome IV (XIXe - XXIe siècles)
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Editions Orizons

Le renouveau de la pensée, de portée européenne, manifesté au Pays de Liège sous forme de la pensée inclusivedurant tout le XIe s., s’est confirmé au siècle suivant, mais en perdant sa position centrale. Toutefois, la pensée juridique, canonique ou civile, régulant la circulation des biens et des personnes, offrant une sorte de science sociale, a joui d’un développement remarquable, sans entraver une anthropologie de la vie spirituelle la plus aiguë.

La période couverte par ce volume manifeste, de manière singulière, une pensée de l’intégralité (par la constitution de nombreuses encyclopédies théologiques, de sciences naturelles, astronomiques et musicales) et des limites, voire borderline, touchant certaines expériences du corps et du cœur.

En outre, dès avant 1200, l’accès direct aux sources grecques, d’Aristote en particulier, conduit à penser l’articulation des sciences naturelles, de la médecine et de la philosophie. Tout cela prépare la voix des ténors de la pensée universitaire comme Siger de Brabant et Godefroid de Fontaines. L’ébranlement de l’Europe lié au Grand Schisme, est assumé avec acuité par la pensée politique et conciliaire de Pierre Plaoul.

Néanmoins, la pensée s’est vue grandement menacée dans ses conditions de possibilité lorsque, par ironie de l’histoire, les ducs de Bourgogne entendirent reconstituer l’espace lotharingien, et lorsque le Téméraire décida de supprimer sa « Constitution », de vassaliser l’intervalle principautaire liégeois, notoirement rebelle, aboutissant ainsi au grand Sac de Liège en 1468. Ce qui n’empêcha pas les Liégeois de relever la crête et de laisser percer les lueurs de la première modernité venue d’Italie.

->Histoire de la pensée au pays de liège (extrait)

->Editions l'Harmattan

Camilla_da_Varano_-_Un_maître_spirituel_
Camilla da Varano : Un maître spirituel de la Renaissance.
Approche généalogique des Istruzioni al Discepolo(1501)

Arras, Presses Université d'Artois, 2019, pages 45 à 58

Il faut ici corriger une méprise de l'éditeur. Le signataire de cette étude était bien membre des Facultés Jésuites de Paris (Centre Sèvres, Paris VI), à l'époque de la rédaction, mais pas membre de l'Université Paris VI Pierre et Marie Curie, comme indiqué, suite à une lecture erronée de la mention Paris VI (ème arrondissement).

La vertu des païens
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Le présent volume part d’une question simple : comment le christianisme occidental, à partir du XVIe siècle, parvient-il à incorporer, dans son histoire et dans son destin, la découverte des peuples non-chrétiens ? Comment peut-il chercher à convertir des peuples qu’il avait repoussés, jusqu’ici, aux limites de sa propre assurance à se tenir au centre du monde ? Cette question ne concerne pas seulement l’aventure des missions de Chine, mais la Chine porte à ses sommets l’angoisse théologique et anthropologique d’une autre civilisation, seule comparable aux grandes civilisations antiques. N’a-t-il pas fallu pour cela tenter de transférer la relation des juifs et des chrétiens à celle des confucéens et des catholiques ? Ce moment crucial de l’époque moderne redécouvre d’autres grandes scansions de l’histoire de l’Occident, non pas seulement dans le rapport entre judaïsme et christianisme, mais dans ce que l’on peut appeler l’invention chrétienne du « paganisme » comme religion des autres, ou du passé.
Sommes-nous aujourd’hui aussi loin de tout cela qu’on pourrait le penser ? Qu’en est-il du statut des autres religions dans une période de grand reflux de l’œcuménisme religieux ? La reconnaissance de la « vertu des païens », reconnaissance ambiguë, proche d’une tolérance toute aussi ambiguë elle-même, est pour nous aujourd’hui un miroir tendu, dans l’épaisseur du temps, au malaise d’une civilisation qui se veut post-chrétienne.
Le volume propose, à partir de ce moment essentiel, un retour en arrière dans le temps – l’Antiquité, le Moyen Âge – et un saut vers le futur, notre présent, et entend confronter les débats historiques les plus complexes, éclairés par les meilleurs spécialistes, avec une réalité contemporaine dans laquelle, comme nous le savons parfois trop bien, l’« Autre » hante encore l’identité incertaine des sociétés et des peuples.​​

Repenser l'Altérité
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Editions Paroles et Silences 2018

Sophie Binggeli - Bernard Forthomme - Henri-Jérôme GAGEY - Rivon Krygier - RaficNahra - Sophie Nordmann - Anne-Marie-Pelletier Franklin Rausky - Liliane Vana -Thierry Vernet 

"Repenser l'altérité", est le titre du colloque qui s'est tenu au Collège des Bernardins et qui marquait, outre la collaboration entre le Collège des Bernardins et l'Institut universitaire d'études juives Elie Wiesel, la conclusion de deux années de dialogues, de discussions et d'approfondissement théologique sur cette question de l'altérité. Ce travail a une valeur exemplaire de ce que nous pouvons faire ensemble et de ce qu'il importe que nous puissions réaliser, c'est-à-dire, penser théologiquement notre monde, le penser à partir de nos religions et de nos racines. 
Après les événements survenus au cours de l'année 2015, "Repenser l'altérité" s'avère être est un sujet d'une grande importance et nous savons que la société actuelle est tentée d'exploiter le souffle fusionnel qu'il y a à l'intérieur d'une certaine conception de l'amour humain. Nous savons aussi qu'il y a dans le monde deux types de familles religieuses. Les religions de l'altérité marquées par la mystique de la relation à l'autre et les religions de la fusion, où l'homme finalement "s'entre", comme dit le terme, dans une fusion avec l'autre, voire même avec quelque chose de plus grand que lui et où l'identité "de personne" se dissout dans quelque chose d'autre. 
La fusion fait perdre les identités, fait perdre les différences ; la fusion est une expression dans laquelle l'homme perd quelque chose de ce qui lui permet de dire un véritable "JE", d'une personne qui s'adresse à une autre personne.

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L'expérience de l’Éternité

Peut-on sentir et expérimenter que l’on est éternel ? On dit parfois que l’art, la philosophie ou la religion peuvent nous permettre d’échapper à notre condition temporelle, et nous faire accéder à l’éternité. Mais sait-on alors ce qu’on dit ? Prétendre à une telle expérience de l’éternité, ne serait-ce pas plutôt une marque de folie ? Ce livre ne veut pas en préjuger. À l’écoute de la littérature, de la philosophie, de la théologie, mais aussi de la clinique psychiatrique, il veut saisir les contours de ces expériences de l’extrême pour les évaluer et tâcher d’en tirer les enseignements pour la compréhension de l’expérience, de l’éternité et de notre condition temporelle. De Spinoza aux tatouages des individus borderlines, de la deep ecology à Simone Weil, ce livre explore les manières de faire sentir et résonner l’éternité.

Sous la direction de Anthony Feneuilet Igor Krtolica.

Contributeurs

Jérôme ENGLEBERT, Anthony FENEUIL, Valérie FOLLET, Bernard FORTHOMME, Igor KRTOLICA, Romain MOLLARD, Pierre-François MOREAU, Carole PINEL, Ghislain WATERLOT, Aurélien ZINCQ

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Histoire e la Théologie Franciscaine
Histoire de la théologie franciscaine - De saint François d'Assise à nos jours

Voici un essai de synthèse - la première en langue française -de la théologie franciscaine, de saint François jusqu'à nos jours. Bernard Forthomme nous offre un travail attendu depuis longtemps par tous ceux qui cherchent à découvrir ou à mieux connaître la théologie franciscaine. Pour cela, il fallait reprendre non seulement l'évolution complexe de l'Ordre, mais la création de la théologie nouvelle à Paris, dès la première moitié du Xlle siècle ; théologie dans laquelle les premiers frères vont s'insérer. 

->Histoire de a théologie franciscaine

EXERCICES SPIRITUELS PROPRES POUR POUSSER UNE ÂME...JUSQUES AU SOMMET DE LA PERFECTION CHRÉTIENNE (1622) - RUBÉRIC SÉVERIN

Ces Exercices spirituels (Bordeaux, 1622), suivant Séverin Rubéric, provincial de son Ordre en Guyenne, inaugurent la tradition mystique franciscaine en langue française dans le lignage du mouvement réformateur de la « Récollection ». Ils prolongent de manière novatrice non seulement la mystique italienne de l’abnégation intérieure, le recogimientofranciscain hispanique – antérieur aux modes ignaciens et thérésiens –, mais aussi les exercices spirituels médiévaux pratiqués de manière exemplaire par les Méditations de la Vie du Christ, transmises sous le nom de saint Bonaventure.

Mieux que la deuxième édition – parue sous le titre Exercices sacrés de l’amour de Jésus consacrés à lui-même (Paris, 1623), prudemment augmentée d’une imposante section sur les « vertus de Jésus » – la première édition offre un tracé net et vigoureux de la voie mystique d’amour. Nous l’avons donc préférée pour l’établissement de la présente édition critique, avec les corrections et adjonctions manuscrites portées par l’auteur sur son exemplaire.

-> éditions Honoré Champion

Théologie de la folie Tome 1, 2 et 3

"Le lien étroit entre théologie et guérison n’étonne guère si l’on songe à l’importance des dieux guérisseurs et de la charité hospitalière. Mais la théologique pense qu’aucune guérison, même supposée divine, n’est jamais accomplie. Toute guérison reste à guérir, en appelle à la libre puissance d’aller dans un sens ou dans un autre. C’est à cela que veille la provocation prophétique ou exorciste de l’esprit et sa guérison qui l’interprète ou l’effectue autrement."

->Editions horizon

Corde Noire

Une enfance sortie de la peinture de genre illustrant l’âge d’Or des Pays-Bas, la formation implacable chez les jésuites de Gand, une jeunesse erratique, l’entrée chez les franciscains, l’initiation au Couvent. Soudain, le cordelier Pierre Cordé se voit confier une mission d’espionnage au profit de l’Angleterre et de la France face aux Provinces néerlandaises dont l’hégémonie économique universelle étonne et inquiète.

Viendront les voyages à Jérusalem en mission officielle, un détour par les Açores, l’esclavage algérois, la traversée entière du Sahara blanc et noir, la construction d’une villa italienne en plein désert ! Après avoir mis ses talents d’architecte au service d’un étrange trafiquant, Soura Belyn, Pierre Cordé profite de l’occasion pour s’en affranchir. Ce qui provoque la découverte du centre de l’Afrique au XVIIe siècle, l’ocre de la savane infinie, le désert vert de la jungle, et le désert bleu, la vie sur un îlot des Tropiques durant près d’un an, longtemps avant Robinson — voilà quelques séquences de l’existence tourmentée de l’homme moderne, rencontré par une multitude de rôles ou de personnages, et dont l’aventure est inspirée ici par la Correspondance néerlandaise authentique.

-> Corde Noire

Quelques repères

Né à Liège, en 1952. Après des études classiques (gréco-latines), il entreprend des études de philosophie à l’Université de Louvain (Leuven), dans la section grec-arabe. Son premier travail de maîtrise porte sur la Notion de zâhir chez Ibn Hazm de Cordoue, un grand docteur de l’Islam. Ensuite, Louvain étant le premier centre des études husserliennes, il se tourne vers la phénoménologie — le phainomenon prenant en quelque sorte le relais du zâhir — puis, après un séjour d’apprentissage en Allemagne et dans la littérature russe, il soutient sa thèse de doctorat consacrée aux transcendances chez Emmanuel Levinas (entendu préalablement à Paris), sous la direction d’Alphonse de Waelhens, et sous la présidence de Jean Ladrière, philosophe des mathématiques et des sciences de la nature dont l’enseignement, d’une rigueur implacable, reste inoubliable.

De Waehlens s’étant lui-même longtemps consacré à la psychiatrie et à la pratique analytique (lacanienne),  et efforcé d’inscrire la relation à autrui et l’altération de la folie au cœur de la structure anthropologique, Bernard Forthomme entreprend ensuite de longues recherches pour approfondir la question des hallucinations et des délires. Ces recherches s’articuleront dans son enseignement, notamment celui consacré à l’acédie et à la mélancolie — à l’École Pratique des Hautes Études (en Sorbonne) — et aux travaux de Michel Foucault, Gilles Deleuze (son ouverture inspirée à la pensée, à l’art et à la littérature anglo-saxonnes), mais également de Michel Henry, à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.

L’importance de la dimension « théologique » des délires mise en relief par Deleuze, a suggéré la poursuite des recherches dans le domaine de l’hagiographie et de l’histoire de la spiritualité apprise des séminaires parisiens de Jacques Le Brun (voir les publications sur Dympna d’Irlande, François d’Assise, Fénelon et Thérèse de Lisieux), mais également dans le champ de la théologie proprement dite (publications sur l’Être et la Folie, la Jalousie, les Émotions, y compris dans leur vecteur dramatique et proprement théâtral et/ou liturgique).

Viendront ensuite divers travaux consacrés à la pratique de la relation d’aide, et notamment aux modalités variées de la conversation et de l’usage de ce langage phénoménologiquement étrange (l’oraison), mais encore au rôle capital, trop souvent et gravement ignoré, que joue la volonté libre dans le processus thérapeutique (voir l’ouvrage consacré à la Volonté perverse). C’est la redécouverte d’une certaine pertinence de l’étiologie en rupture avec la phénoménologie, y compris sous sa modalité ontologique.

Travaux liés à une importante inflexion dans le cours des activités, provoquée par l’engagement, poursuivi plus d’une décennie (non loin de la Salpêtrière), auprès de personnes souffrant de graves difficultés mentales et comportementales. Engagement que l’on ne peut distraire de l’agrégation dans l’Ordre multiséculaire des franciscains, où l’expérience initiale s’est formée au contact des lépreux, et d’une transformation complète de l’attitude à leur égard.  Cette orientation réveillera l’appel — librement consenti — à laisser la fêlure elle-même se dire dans le grand parler poétique (ainsi dans le recueil intitulé Noviciales), mais également dans la prose poétique, que cela prenne la forme de nouvelles ou de romans (jusqu’à ce jour inédits).

L’enseignement dispensé au Centre Sèvres (Facultés Jésuites de Paris) fut et demeure également l’occasion de communiquer un je ne sais quoi et un presque rien, mais aussi un malgré tout libertaire, du grand effort de concordance de ces diverses orientations irréductibles.

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